C’est une petite révolution alimentaire que vivent des milliers d’élèves du Nouveau-Brunswick. Produits locaux, cantines santé, projets d’entreprises scolaires : les initiatives se multiplient pour améliorer les compétences culinaires des jeunes Acadiens. L’épicerieest allée sur place, à la recherche de la recette de ce succès.
Les assiettes de 21 000 élèves du District scolaire francophone Sud, au Nouveau-Brunswick, sont désormais composées à plus de 45 % d’aliments locaux. Tout cela grâce à la détermination d’une enseignante et mère de famille, Rachel Schofield Martin, qui s’est donné comme mission d’offrir une alimentation saine et de qualité aux enfants.
Le service alimentaire qu’on avait ne répondait plus à nos besoins. Comme on prêchait la saine alimentation à l’école, j’ai demandé à créer un nouveau service alimentaire.
Si autrefois on servait des aliments transformés aux enfants, maintenant, les plats sont préparés sur place. Pour en arriver à ce changement, Rachel Schofield Martin a dû convaincre les administrateurs scolaires de ne pas renouveler le contrat avec le fournisseur habituel des cafétérias.
Pour le même prix, le district offre maintenant une qualité supérieure de nourriture, en collaboration avec des agriculteurs et des entrepreneurs locaux.
J’ai développé un concept de cafétéria entrepreneuriale basée sur quatre piliers : l’entrepreneuriat, l’éducation, la santé, et le développement durable.
Le projet pilote a commencé en 2009 à l’École Blanche-Bourgeois de Cocagne, avec deux employés et 170 élèves. Le Réseau des cafétérias communautaires offre maintenant ces services alimentaires dans 24 des 37 écoles du District scolaire francophone sud au Nouveau-Brunswick. Il emploie 75 personnes. Une trentaine d’entreprises font affaire avec l’organisme. Lire la suite