École publique Nobel
Plusieurs écoles en Ontario commencent la troisième année de leur subvention pour bar à salades De la ferme à l’école, et le blogue De la ferme à la cafétéria foisonne d’histoires et de mises à jour à leur sujet. On y parle de littératie alimentaire, d’approvisionnement local, de nutrition des élèves, d’éducation en matière de durabilité et bien plus encore!
Qu’il s’agisse d’acquérir des compétences pratiques en alimentation, d’adopter des habitudes alimentaires saines, de nouer des relations positives ou de créer un engouement pour les aliments locaux et les fermes locales, il ne fait aucun doute que les subventions De la ferme à la cafétéria génèrent des bienfaits riches et profondément ancrés. Les histoires des écoles témoignent avec éloquence de l’énorme pouvoir de la bonne nourriture dans les écoles.
La participation des élèves augmente au fur et à mesure que les programmes de bar à salades s’enracinent, ce qui porte à croire que les élèves sont eux aussi assez friands du mouvement De la ferme à l’école.
À la fin de la deuxième année de subvention à l’école élémentaire St. Dominic, à Oakville, 195 élèves et membres du personnel visitaient le bar à salades chaque semaine. (St. Dominic est l’une des écoles qui a participé au Concours d’affiches pour bar à salades De la ferme à la cafétéria. Ses élèves de deuxième année ont remporté la première position parmi les écoles primaires!)
École publique Oakwood
Les représentants de l’école publique Oakwood nous ont dit que la participation à leur bar à salades a atteint un chiffre record d’environ 120 élèves et employés, dont 30 jeunes qui reçoivent une salade gratuite pour le dîner grâce au soutien de l’organisme Halton Food for Thought.
À l’école secondaire Parry Sound, le chiffre d’affaires de la cafétéria a augmenté de 17 % comparativement à 2016-2017 et l’achat d’aliments locaux a augmenté de 40 %, ce qui représente un total de 14 167 $ dépensés en produits locaux.
Ces histoires continuent d’illustrer que ces initiatives favorisent la santé non seulement des écoles et des élèves, mais aussi des économies et des agriculteurs locaux.
Les écoles trouvent aussi des trucs amusants pour incorporer des aliments santé à leur menu. Par exemple, Parry Sound offre un bar à tacos libre-service les mardis et y sert du bœuf élevé localement.
L’école primaire Primrose s’est elle aussi amusée avec des tacos. On nous a raconté que les élèves se promènent gaiement dans les corridors en chantonnant « J’aime la salade » et « Chouette, c’est la journée tacos! »
Situés dans le comté de Dufferin, certains des fournisseurs du bar à salades de Primose ne sont qu’à cinq minutes de route de l’école. Sur le blogue, ils ont dit que plus d’une fois cette année, le bar à salades a aidé des élèves qui avaient besoin d’un petit « remontant ».
École publique Regency Acres
À l’école publique Regency Acres, à Aurora, il y a aussi des élèves qui demandent « Est-ce la journée des salades demain? Youpi! »
Durant la deuxième année de sa subvention, Regency Acres a offert un bar à salades 20 fois et a servi quelque 2 000 salades, ce qui signifie que près de 23 % des membres de l’école ont commandé une salade comme option santé pour le dîner.
Mais ce ne sont pas que les chiffres qui progressent : les habiletés des élèves se développent aussi.
À Caledon, les élèves de l’école secondaire communautaire Robert F Hall s’affairent en classe en vue de préparer, de servir et de maintenir un bar à salades bien équilibré, mais ils ont aussi commencé à apprendre les techniques nécessaires pour cultiver des pousses et planter des graines dans des jardins traditionnels.
Les élèves de l’école secondaire Fellowes, à Pembroke, découvrent aussi la valeur et la fierté que procure la production de leur propre nourriture grâce au lancement du projet Fellowes Fresh Food, où ils cultivent des légumes pour approvisionner le bar à salades.
École secondaire Fellowes
« Ce que j’adore au sujet du programme de cuisine et du projet de la serre, c’est qu’on a la chance d’utiliser la nourriture qu’on produit nous-mêmes dans les mets qu’on cuisine, raconte une élève. C’est produit chez nous et c’est très frais. Chaque fois qu’une recette demande des fines herbes, je peux simplement courir à la serre pour m’en couper. »
L’école secondaire Hanmer, à Sudbury, a très bien illustré le pouvoir des aliments comme outil de création de liens et d’appui aux relations intergénérationnelles. Au cœur de son histoire se trouve un bénévole de 89 ans qui fait partie intégrante du programme de jardin scolaire. Cet homme travaille maintenant comme moniteur à l’école le midi et a établi des liens avec beaucoup des élèves, au point où certains d’entre eux font même du bénévolat l’été pour l’aider dans le jardin!
L’école secondaire Heydon Park, à Toronto, est l’une des écoles qui a recours à un système de culture hydroponique génial pour faire pousser la laitue de son bar à salades, et « les élèves en raffolent »!
École secondaire Heydon Park
En temps normal, de 80 à 90 élèves mangent à la cafétéria le midi, mais lorsque le bar à salades est ouvert, les jeunes font la file dans le corridor et on sert de 120 à 130 salades.
L’école publique Nobel a remarqué que ses élèves sont généralement mieux renseignés sur les choix santé et en profitent pour choisir plus d’options offertes dans le bar à salades.
« Les élèves de la classe des 5e et 6e années qui sont principalement responsables de la préparation des aliments ont non seulement perfectionné leurs techniques culinaires, mais ont aussi développé leur capacité à résoudre des problèmes sur-le-champ et à collaborer pour assurer le bon déroulement du bar à salades », raconte-t-on sur le blogue.
L’école Nobel a utilisé sa subvention pour mettre l’accent sur l’éducation en matière de durabilité. Parmi ses initiatives de durabilité, mentionnons la création de planches de culture, l’achat de tours aéroponiques pour la culture de verdures en hiver et la création d’un partenariat avec un collège local pour installer une ruche d’abeilles à miel dans son rucher éducatif afin d’attirer l’attention sur l’importance des pollinisateurs.
Durant sa deuxième année de subvention, l’école secondaire, Quinte, à Belleville, s’était donné comme mission d’élargir son réseau d’agriculteurs locaux. Cette année, 40 élèves se sont rendus à un verger de la région pour apprendre comment on y cultive et récolte divers fruits et légumes. Ils ont eu l’occasion de cueillir divers produits et sont revenus à l’école avec des paniers remplis de pommes, de citrouilles, de courges, de maïs et de tomates.
École secondaire Quinte
Si chaque école a utilisé sa subvention à sa façon, au bout du compte, les fonds ont permis aux élèves de resserrer les liens avec les fermes et les agriculteurs locaux, de cultiver et de récolter eux-mêmes des aliments (tout en éprouvant le sentiment d’épanouissement qu’on en retire!) et d’utiliser ces aliments de qualité dans la classe, où ils permettent l’acquisition de compétences culinaires, et à la cafétéria, où ils favorisent la saine alimentation.
Il y a encore plus d’histoires sur le blogue De la ferme à la cafétéria Canada et les extraits ci-dessus ne sont que des bribes de la mise à jour de chaque école, alors assurez-vous de poursuivre votre lecture sur le site Web De la ferme à la cafétéria Canada.
Les possibilités offertes par la bonne nourriture sont illimitées! Nous avons très hâte de continuer à lire les histoires au fur et à mesure qu’elles nous parviennent, et nous espérons que vous en ferez autant!