Jeffrey Ross

Gestionnaire des programmes autochtones

BIOGRAPHIE

Il/Lui

Jeffrey Kiyoshk Ross fait partie du clan Marten et provient de la nation Anishnaabeg de l’Île Walpole. Il est aussi enseignant et possède plus de 20 ans d’expérience en communications, en journalisme et en marketing auprès de Premières nations et d’organisations de l’Ontario. Il a eu la chance d’enseigner à Pikangikum, Pickle Lake, et à Thunder Bay, et où il a pu développer et mettre en pratique des programmes scolaires reflétant les histoires et les cultures variées des Premières nations, des Inuit et des Métis du Canada. Jeff est un consultant autochtone ayant enseigné au Art Gallery of Toronto dans la réalisation de séances de discussion sur la Commission Vérité et Réconciliation et sur les savoirs anishnaabek. Il travaille d’ailleurs avec des organisations afin de les soutenir dans leurs pratiques de recrutement, de les aider à améliorer leur engagement au sein des communautés et de soutenir le développement de compétences culturelles. Il possède une grande expérience dans le développement de programmes autochtones, de communautés intentionnelles et dans l’évaluation des étudiante(s) (jeunes et adultes).

Je souhaite que ma reconnaissance territoriale reflète ma relation à la Shkakimiwke (la Terre) et mon propre parcours personnel, lesquels ont été perturbés par la colonisation. Je souhaite faire part de ma relation avec mes ancêtres, le territoire et ma famille: les manidogs (inconnus et ne pouvant être vus), les insectes, les animaux, l’eau, l’air et toutes les choses que cette planète et Gizhemanidoo (le Créateur) nous ont offert (aux Anishnaabeg) pour mener une belle vie. Je veux reconnaître les multiples modes de connaissances de mes collègues et des personnes que je rencontre – toutes les histoires de la Création sont vraies et je souhaite honorer ces savoirs par l’écoute et l’apprentissage.

Miigwech giiye Shkakimi-kwe gii-miizhiyaang,
Merci, Terre Mère, pour nous avoir donné

Bi-maadizowin, gii-miizhiyaang miijim, gii-miizhiyaang niibish
la vie, pour nous avoir donné de la nourriture, pour nous avoir donné de l’eau

Gii-miizhiyaang wesiinyig miinwaa,
Pour nous avoir donné les animaux et

Gii-miizhiyaang nesewin.
Pour nous avoir donné l’air que nous respirons.

J’apprends la langue que ma mère a perdue dans les pensionnats. Voici une liste de mots qui guident ma compréhension du territoire et de tous les êtres vivants et non vivants. J’ai trouvé plusieurs traductions, puisque l’anglais ne permet pas de faire part du contexte ou de la signification profonde de plusieurs dialectes Anishinaabemowin.

Ne-iikaanigaana – toutes mes relations

Niikaniganaw – toutes mes relations

Indinawemaaganidog – Tous les membres de ma famille

Kaandossiwin – comment nous apprenons

Anishinaabeyendamowin – La pensée anishinaabe 

Je fais de mon mieux.

Je souhaite aussi comprendre nos manières (autochtones) de se connaître les un(e)s des autres. Je vous présente donc la vidéo ci-dessous. Elle porte sur l’importance du wampum pour les relations les Anishinaabeg et d’autres Premières nations, tel que les Haudenosaunee, afin de prospérer et de vivre en paix les un(e)s avec les autres et avec le monde.

Jeff vit à Toronto.

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